Mes amis de la politique, il est temps de nous dire adieu

Je vous remercie du fond du cœur pour ces années de militantisme que nous avons menées ensemble pour une Algérie qu’on voulait plus démocratique, plus juste et plus prospère pour tous ses enfants. Cela dit, je me suis toujours senti quelque peu en marge en n’étant pas en phase totale avec la société : j’ai mis cela sur mon côté « ancien émigré » que je n’ai jamais voulu abandonner. Et puis je suis vieux : mes idées ne conviennent plus aux mentalités d’aujourd’hui. J‘ai y découvert un peuple magnifique, mais qui est victime d’une « élite » merdique. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre fin à mes prêches dans le désert pour retourner à ma passion de la psychanalyse où je serai peut-être plus utile. Pour terminer, je demande pardon aux compagnons, comme aux adversaires que j’ai involontairement froissés en souhaitant à mon pays justice et prospérité.